lundi, avril 02, 2007

Entre noir esclave et - pas tout - noir descendant d'esclavagiste...

Où l'on reparle d'esclavage...


Made in USA
Philippe Boulet-Gercourt
Envoyé spécial aux États-Unis pour le Nouvel Observateur

05.03.2007

medium_newt1.obama.church.ap.jpgMagnifique tirage de bourre entre Hillary Clinton et Barack Obama hier à Selma, Alabama. Une lutte à la régulière mano a mano sans coups bas, chacun son discours dans deux églises bondées à quelques dizaines de mètres l’une de l’autre, puis un défilé (avec Bill, of course) pour commémorer le 42ème anniversaire de la célèbre marche pour les droits civiques. Vous connaissez le contexte : Hillary essaie de verrouiller l’électorat noir, qui joue un rôle important dans les primaires démocrates. Elle a démarré en tête mais Obama semble avoir refait son retard, et même plus : selon un récent sondage ABC NEWS/Washington Post, il mène par 44% contre 33% pour Hillary, un retournement spectaculaire par rapport à janvier, où un sondage donnait 60%-20% en faveur d’Hillary.

Cette lutte pour l’électorat noir survient à un moment où la question de l’esclavage refait surface dans l’actualité.

la suite: http://philippe-boulet-gercourt.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/03/05/index.html

Un local de nationalistes kurdes incendié à Saint-Josse

Samedi soir, le local d'une association kurde de Saint-Josse a été victime d'un incendie criminel: "Selon les pompiers, il ne fait aucun doute que l'incendie est criminel" (Belga 01/04/2007). Le bourgmestre PS Demannez a promis de "revoir les responsables des deux communautés". Un peu comme il y a quinze jours à Malines, quand la presse flamande a parlé de "responsables des deux communautés" qui auraient été contactés par les autorités pour ramener le calme entre des Arméniens et des Tchétchènes qui s'étaient battus suite à un match de boxe. Mais de qui parle-t-on au juste ? Il n'y a aucune transparence quant à l'identité de ces "responsables communautaires" turcs, kurdes, arméniens, tchétchènes, voilà un beau sujet d'interpellations parlementaires et autres...


Inquiétude à Saint-Josse après un incendie dans un café kurde

7sur7 01/04/07 15h23

La communauté kurde de la commune bruxelloise de Saint-Josse-ten-Node est inquiète après un incendie qui s'est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche dans un café kurde qui fait aussi office de maison communautaire.

L'origine exact du sinistre n'a pas encore été déterminée mais les Kurdes du quartier affirment que ce sont de jeunes turcs qui ont allumé le feu. C'est ce qu'a annoncé la police locale. Le feu a détruit une grande partie de l'établissement. Personne n'a été blessé. A l'étage habite une famille kurde mais ses membres n'ont pas été blessés.

Les Kurdes du quartier sont persuadés que ce sont de jeunes turcs qui ont mis le feu au café. C'est pourquoi ils se sont rendus dimanche matin à leur centre communautaire pour y exprimer leur inquiétude. La police s'est rendue sur place. En début d'après-midi, la situation était sous contrôle. Les manifestants demandent au bourgmestre de se rendre à la maison communautaire et ils veulent qu'une caméra de surveillance y soit installée pour améliorer la sécurité.


Incidents à Saint-Josse après l'incendie d'un café kurde

Belga 01/04/07 19h30

L'incendie d'un café kurde à Saint-Josse a provoqué l'inquiétude de la communauté kurde et un rassemblement, dimanche matin, a dégénéré dans l'après-midi en heurts qui ont obligé les forces de l'ordre à intervenir. La police a dû utiliser un canon à eau et charger à trois reprises.

À la suite de l'incendie qui avait ravagé, dans la nuit de samedi à dimanche, un café kurde, également centre communautaire, à Saint-Josse, une cinquantaine de Kurdes s'étaient rassemblés dimanche en fin de matinée près du lieu du sinistre pour exprimer leur inquiétude. Les Kurdes affirment en effet que le feu a été allumé par de jeunes ressortissants turcs. Ce rassemblement de Kurdes a provoqué dans l'après-midi une réaction indignée chez les jeunes d'origine turque, qui se sont à leur tour rassemblés, voyant dans le rassemblement kurde une provocation.

Ils ont fini par être près de 400. Les policiers ont été obligés de prendre position entre les deux groupes pour éviter un affrontement. Vers 16h00, les jeunes de la communauté turque sont devenus de plus en plus agressifs et la police s'est vu contrainte d'utiliser les canons à eau et de charger. Deux autres charges ont encore eu lieu ensuite. Cinq personnes ont été appréhendées lors de ces interventions. Les fauteurs de troubles se sont ensuite dispersés. Vers 17h00, la situation était redevenue calme. (belga)


Tensions turco-kurdes à Saint-Josse

Le Soir dimanche 01 avril 2007, 19:15

L'inquiétude née de l'incendie d'un café kurde à Saint-Josse, qui avait provoqué la colère de la communauté kurde et un rassemblement dimanche matin, a dégénéré dans l'après-midi en heurts qui ont obligé les forces de l'ordre à intervenir.

A la suite d'un rasemblement de 50 Kurdes le matin, quelques 400 jeunes Turcs se sont à leur tour regroupés l'après-midi, ce qui a contraint la police à s'interposer, à utiliser un canon à eau et à charger à trois reprises.

A la suite de l'incendie qui avait ravagé, dans la nuit de samedi à dimanche, un café kurde, également centre communautaire, dans la rue de Liedekerke à Saint-Josse, une cinquantaine de Kurdes s'étaient rassemblés dimanche en fin de matinée près du lieu du sinistre pour exprimer leur inquiétude. Les Kurdes affirment en effet que le feu a été allumé par de jeunes ressortissants turcs.

Ce rassemblement de Kurdes a provoqué dans l'après-midi un regroupement de jeunes Turcs qui a fini par atteindre près de 400 personnes. La police a dû charger à trois reprises pour disperser les manifestants.

La police locale a précisé que le feu dans le café et centre communautaire s'était déclaré vers 02h00, dans la nuit de dimanche. L'établissement a été fortement endommagé. A l'étage, où vit une famille kurde, les habitants s'en sont sortis indemnes.

Selon les pompiers, il ne fait aucun doute que l'incendie est criminel.

Dimanche, l'inquiétude s'est répandue dans la communauté kurde de Saint-Josse, déjà touchée par un incendie d'un centre communautaire il y a deux ans. Une cinquantaire de Kurdes ont fini par se rassembler dans la rue où se trouve le café incendié. Ils ont exigé que le bourgmestre descende sur place et ont demandé l'installation de caméras de surveillance pour sécuriser le lieu.

La police, qui s'était rendue sur place, avait pu maintenir la situation sous contrôle. Les Kurdes avaient fini par rester devant le centre communautaire en organisant un sit-in.

Cette manifestation a provoqué une réaction indignée chez les jeunes d'origine turque qui se sont à leur tour rassemblés, voyant dans le rassemblement kurde une provocation. Ils ont fini par être près de 400. Les policiers ont été obligés de prendre position entre les deux groupes pour éviter un affrontement. Vers 16h00, les jeunes de la communauté turque sont devenus de plus en plus agressifs et la police s'est vu contrainte d'utiliser les canons à eau et de charger. Deux autres charges ont encore eu lieu ensuite. Cinq personnes ont été appréhendées lors de ces interventions. Les fauteurs de troubles se sont ensuite dispersés. Vers 17h00, la situation était redevenue calme.

(D'après Belga)


Emeutes Après l'incendie du centre culturel kurde
Saint-Josse en ébullition
Les autopompes en action. Cinq jeunes ont été arrêtés. Il faisait très chaud, dimanche à Saint-Josse. La police a procédé à six interpellations personnes et à l'arrestation judiciaire

METDEPENNINGEN,MARC

Le Soir lundi 02 avril 2007, 09:16

Le quartier de la place Saint-Josse n'a pas profité de l'indolence printanière, dimanche matin.

Karim Can, le propriétaire (qui se déclare « araméen »), est venu constater l'ampleur des dégâts causés par l'incendie qui a ravagé samedi à minuit le rez-de-chaussée de sa maison de la rue de Liedekerke, qu'il loue à l'association kurde « Centre culturel Centrum », lieu de rendez-vous de sympathisants de la cause du PKK, le Parti des travailleurs du leader emprisonné Abdullah Ocalan. Les habitants des étages ont eu peur : le feu menaçait la famille kurde du premier et les Polonais du second, sans toutefois causer de blessures autres que celle, psychique, d'avoir échappé au pire. Et devant la vitrine éclatée par la chaleur, face aux restes de divans, de tables, calcinées, des Kurdes commencent à se rassembler. Une certitude traverse cette foule de 200 personnes : « Des jeunes Turcs ont lancé des cocktails Molotov ». Et Sem, l'un des administrateurs du Centre, affirme même que « deux d'entre eux ont été arrêtés par la police ». Qui nous dément cette rumeur. Les Kurdes exigent d'être reçus par Jean Demannez, le bourgmestre de Saint-Josse, où se côtoient 152 nationalités. Ils veulent le placement d'une caméra de surveillance. Ils dénoncent l'inflation d'agressions dont ils seraient les victimes dans ce quartier multiculturel. Ali, l'un des jeunes Kurdes massés devant les restes calcinés de « son local », est catégorique : « Ces Turcs sont des fascistes. Il y a à Saint-Josse et ailleurs à Bruxelles une prolifération d'associations d'extrême droite turques. Les politiciens belges, qui cherchent les voix des Turcs pour les élections, les laissent faire. »

Dans la rue Verbist, côté turc, les commerçants s'inquiètent. Les étals sont maintenant entourés d'un millier de manifestants. Des drapeaux turcs sont exhibés à bout de bras. Des slogans nationalistes et religieux sont scandés. Nonante policiers et trois bergers malinois font barrage aux deux camps. Les Kurdes, moins nombreux, ont eux aussi sorti leurs drapeaux, dont deux frappés de l'effigie d'Ocalan. Un premier pavé part. L'autopompe, sur le coup de 14 h 30, se cabre une première fois sur ses roues arrière. Les jeunes s'avancent, poitrine offerte à l'eau giclante, que les policiers en tenue « Robocop » se promettent de leur adresser « s'ils ne rentrent pas chez eux », comme le beuglent les haut-parleurs. Un premier rang est fauché par un jet froid et puant. Des ados reviennent braver le monstre d'acier. Des policiers en civil en attrapent une paire et les emmènent menottés d'entraves en plastique. Des pavés, des bâtons, des bouteilles en verre volent dans les airs et s'écrasent sur les policiers. Un vieux Turc est blessé par un éclat à la tête. Et une autre rumeur, encore infondée, se répand : des Kurdes du PKK feraient route en car depuis l'Allemagne pour venir affronter les Turcs. Seydi et Kilem (un Kurde du côté des Turcs) l'assurent : « On laisse tout faire à ces gens du PKK. D'ailleurs, ce matin, ils ont cassé les dents à trois gamins turcs de 8, 9 et 13 ans. » La police, une fois encore, nous dément cette nouvelle rumeur qui, elle aussi, attise le feu de la haine et appelle au ralliement d'autres « guerriers ». « Vous verrez, ce soir, tous les Turcs de Bruxelles seront là. Il y en a 30.000 à Bruxelles. Plus que des policiers », nous dit un jeune excité. L'autopompe, guidée par le commissaire Johan Verleyen et par son patron, le commissaire en chef David Yansenne, disperse les petits groupes d'assaillants. Et soudain, vers 17 h, comme par magie, le calme revient. Des débris jonchent le bitume. Un pigeon mort gît sur la chaussée de Louvain sans que l'on sache s'il fut la victime d'un jet de pierre. Les commerçants sont soulagés. Le bourgmestre Jean Demmanez, épaulé par le médiateur Baci Gunceu, se promet de « revoir les responsables des deux communautés ». Le soleil, enfin, reprend possession de Saint-Josse.

Six interpellations

La police a procédé à l'arrestation administrative de cinq personnes et à l'arrestation judiciaire d'un suspect interpellé pour avoir lancé des projectiles contre la police lors des incidents qui ont éclaté dimanche après-midi entre les communautés turques et kurdes à Saint-Josse, a-t-on appris lundi auprès de la police de la zone de Bruxelles-Nord. L'homme arrêté judiciairement a été mis à disposition du parquet de Bruxelles. Selon la police, la nuit de dimanche à lundi semble avoir été calme.

(d'après Belga)

Saint-Josse - Débat sur la présence d'une échevine à une conférence négationniste



Conseil communal de Saint-Josse (région de Bruxelles-capitale), mercredi 28 mars 2007. Interpellation de Geoffroy CLERCKX (chef du groupe MRLB, opposition libérale), réponses du bourgmestre Jean DEMANNEZ (PS) et de l'échevine Hava ARDICLIK (PS), débat auquel participent également Anne-Sylvie MOUZON (PS, présidente du CPAS et députée régionale), Ibrahim ERKAN (CDH, majorité, luimême d'origine assyrienne de Turquie), Zoé GENOT (chef de groupe Ecolo, députée fédérale) et Ahmed MOUHSSIN (Ecolo).

Voir aussi le compte-rendu de Mehmet Koksal sur Humeur allochtone: Saint-Josse : L'opposition charge l'échevine de l'Instruction publique.