- saccage d'un café tenu par un Arménien à Saint-Josse, Journal télévisé de RTL-TVI lundi 22 octobre 2007 19h00 (avec interview de Mehmet Koksal)
- Comment je me suis fait lyncher par les Loups Gris devant l'ambassade américaine (par Mehmet Koksal)
- émeutes nationalistes turques à Saint-Josse et à Schaerbeek mercredi soir, Journal télévisé de RTL-TVI jeudi 25 octobre 2007 19h00 (avec interview de Mehmet Koksal)
- "BADD boys go home !", un témoin non-turc des émeutes s'exprime et donne ses réflexions, sur le blog Chacun pour soi
- Émeutes nationalistes turques à Bruxelles, sur le blog Des Bulles
- Infos et prises de position sur le site progressiste turc Info-Türk
Ci-dessous, un documentaire (en néerlandais) de la VRT (Canvas) "Een visum als bruidschat" (Un visa en guise de dot) qui est une bonne illustration du problème d'intégration des jeunes Turcs en Belgique, qui vont systématiquement se marier en Turquie, ce qui a pour résultat que les enfants nés de ces unions sont uniquement élevés en langue turque, ne maîtrisent que cette langue au début de leur scolarité en Belgique, où ils sont nés, et la plupart du temps sont de toute façon scolarisés dans des établissements majoritairement fréquentés par des Turcs, où les enseignants se trouvent face à des enfants d'un niveau "primo-arrivant" qui aboutiront pour la plupart dans des filières d'enseignement professionnel, voire "spéciales".
Dans ces familles turques bruxelloises, les seules sources d'information sont les télévisions turques captées par satellite, la presse écrite turque, les sites internet turcophones de Belgique, qui diffusent en permanence des messages nationalistes exacerbés. Ces familles vivent dans une enclave mentale de l'Etat turc, elles ne vivent pas réellement en Belgique, même si la plupart ont acquis la nationalité belge, parfois sans avoir une connaissance même minime d'une des langues officielles de la région bruxelloise. Les candidats de même origine aux élections ne s'y trompent d'ailleurs pas, toute leur propagande électorale se fait exclusivement en langue turque, à qui bon gaspiller de l'argent à réaliser des tracts en français ?
Le regroupement familial, qui était initialement prévu pour les travailleurs immigrés qui avaient laissé leur femme et leurs enfants au pays d'origine pour venir travailler en Belgique, est maintenant détourné dans une mentalité de ghetto. Dans le documentaire, on entend une réflexion significative d'un jeune homme qui va chercher une épouse en Turquie: "ici en Belgique les filles turques sont trop intégrées"...
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